Les petites « bizarreries » de mes amis spirituels

J’ai la chance d’être entourée de nombreuses personnes qui sont « sur un chemin spirituel » (j’ajouterais, « conscient », car tout le monde, du fait même d’être incarné est sur un chemin spirituel) . Ça n’a pas toujours été le cas, mais à mesure que j’avançais sur mon propre chemin, mes anciennes relations se sont dénouées. Cela n’a pas été facile à vivre, et il faut accepter qu’à mesure que l’on évolue, les amitiés changent. On finit toujours par rencontrer un jour nos amis spirituels, notre famille d’âmes. Pourtant, avant d’en arriver là, j’ai souvent été étonnée par les petites « bizarreries » de mes amis spirituels. Aujourd’hui, celles-ci me semblent tout à fait naturelles et je me rends compte que je suis maintenant surprise quand je rencontre des personnes qui n’ont pas ce mode de fonctionnement…

Voici quelques petits traits de caractère et autres bizarreries du quotidien que je me suis amusée à lister et qui font tout le charme des personnalités spirituelles :

– mes amis spirituels aiment expérimenter avec les régimes alimentaires, parfois par obligation, souvent par esprit de curiosité : sans gluten, sans produits laitiers, végane, Fodmap… Et puis aussi avec les jeûnes : hydriques, secs, intermittents, courts, au jus… tout est bon pour essayer autre chose, pour ressentir les variations infinies offertes par notre incarnation. Mes amies spirituelles connaissent très bien leur corps : elles savent toujours à quelle étape de leur cycle elles en sont, reconnaissent les signes que celui-ci leur envoie. Elles savent respecter leur rythme et prendre une pause quand leur corps sonne l’alerte ;

– mes amies spirituelles sont très attentives à la pureté de l’eau qu’elles consomment : elles la filtrent (avec du charbon actif, des cartouches de céramique…), la solarisent (parfois même dans des verres de différentes couleurs), la dynamisent avec des carafes spéciales, des mantras, des affirmations, des sous-verres en forme de fleur de vie, des bouchons spéciaux qui font des spirales, ou un cristal placé au fond de la bouteille ;

– d’ailleurs, mes amies spirituelles aiment les cristaux : beaucoup en portent au poignet sous forme de bracelets à perles ou de malas, de pendentifs, de bagues. D’autres en ont sur leur bureau au travail, dans leur poche ou leur sac, voire au pied de leur lit pour « la protection » ;

– elles sont toujours en quête de nouvelles idées, de nouvelles perspectives, de nouvelles découvertes sur elles-mêmes et sur la vie : mes amis spirituels sont des apprenants à vie. Leur soif d’apprendre ne s’arrête pas à la fin des études ! Il n’est jamais trop tard pour découvrir un nouveau domaine, d’inscrire à tel ou tel stage, écrire un livre, fabriquer son tambour chamanique, s’initier à la danse taoïste. C’est que beaucoup se placent dans une perspective qui considère la réincarnation comme une évidence : tout ce qu’on aura appris dans cette vie nous servira pour les suivantes, jusqu’à la libération. Tous les talents que nous aurons développés, toutes les avancées en conscience que nous aurons faites nous aideront par la suite également ;

– pour choisir un thérapeute, une plante médicinale ou une destination de vacances, mes amis spirituels ont recours, en plus du bouche-à-oreille, à leur pendule. Ils ont tous des dons vaguement médiumniques et une intuition très développée. Outre le pendule, mes amis spirituels aiment les cartes et les oracles : ceux de la terre, ceux du ciel, ceux des animaux ;

– mes amis spirituels aiment aussi les heures miroir : quand ils voient à l’horloge 11h11, 13h13, etc. pour eux c’est comme un message de leur guide qui vient confirmer qu’ils sont sur la bonne voie, ou que ce qu’ils viennent de dire est juste. Certains ont des petits rituels à ce sujet : ils remercient leur ange, se font une bise sur la main, se tirent un cheveu… ;

– d’ailleurs, mes amies spirituelles adorent les signes et les synchronicités : un oiseau qui chante juste au moment où elles terminent une phrase vient confirmer leurs propos, un animal mort sur le bas-côté de la route fait office de memento mori et les invite à plus de vigilance lors de leur voyage, un message qui apparaît plusieurs fois à la suite dans leur vie sous forme de livre, de chanson à la radio, de slogan publicitaire sur une camionnette dans la rue les incite à s’interroger et à explorer la piste indiquée ;

– mes amis spirituels croient aux anges et aux guides, aux présences. Ils font parfois l’objet d’attaques énergétiques, mais savent toujours vers qui se tourner pour retrouver leur intégrité énergétique ;

– mes amies spirituelles ont des visions : comme des flash-back de vies passées dans d’autres périodes de l’histoire et d’autres civilisations, des intuitions très fortes par rapport aux êtres et aux situations : elles « sentent les énergies » des personnes et des lieux ;

– mes amis spirituels sont sensibles à la vraie écologie. Ils aiment la nature, le vivant, les arbres et les animaux : ils adorent se promener dans la nature, serrer les arbres dans leurs bras, goûter les rayons du soleil, marcher pieds nus pour « s’ancrer » et se décharger, prendre des douches froides pour « réduire l’inflammation » causée par la vie moderne… Les animaux viennent spontanément leur dire bonjour, les papillons volettent autour d’eux et parfois même se posent sur leur corps, les oiseaux n’ont pas peur d’eux ;

– mes amies spirituelles croient aux flammes jumelles, aux relations karmiques, aux mémoires transgénérationnelles. Pour elles, aucune rencontre n’est fortuite, aucun événement n’est dû au hasard, car pour elles le hasard n’existe pas. Nous sommes tous les maillons d’une grande chaîne. À leurs yeux, l’univers tout entier est comme un grand filet : toute pensée ou action de l’un a une conséquence sur tous les autres. Alors mes amies spirituelles essaient de cultiver de bonnes pensées, elles s’efforcent de ne pas se laisser happer par la négativité du mental qui aime à nous faire croire que le pire est certain et qui prend tout personnellement. Justement, mes amies spirituelles ont le sens des responsabilités : elles savent qu’elles ont toujours une part de responsabilité dans les situations qui leur arrivent. Les problèmes et les conflits relationnels les invitent à s’interroger sur leur propre attitude, sur leurs véritables intentions. Elles cherchent constamment à déjouer les pièges de l’ego et à suivre le chemin de la clarté, ce qui, on le sait tous, n’est pas une mince affaire, surtout par les temps qui courent.

Mes amis spirituels exercent toutes sortes de métiers : coiffeuse, aide-soignant, thérapeute, peintre, gestionnaire RH, cuisinier, ouvrier du bâtiment, prof de taï chi… Ils/elles sont partout. Car partout il y a besoin de la présence de leur liberté, de leur fantaisie et de leur lumière !

Choisir d’étudier la naturopathie

Pourquoi choisir d’étudier la naturopathie sans en faire son métier ?

C’est une question qu’on me pose souvent quand je parle de mes années d’études en Ayurveda et en naturopathie, alors que je travaille dans un tout autre domaine. J’ai envie d’y répondre aujourd’hui.

D’abord cette question montre un biais qui semble à mes yeux se retrouver fréquemment dans notre société : si on étudie quelque chose ou si on décide d’explorer un domaine, il faut que ça se voie par la suite, il faut en « faire quelque chose » et qu’il y ait un retour sur investissement.

Ma démarche était quant à elle tout à fait personnelle au départ, mais évidemment, plus on apprend, plus on a envie de partager, avec sa famille (souvent les moins réceptifs d’ailleurs), avec ses proches et ses amis, avec ses collègues… et c’est ce qui se passe aujourd’hui. Je ne compte plus les heures de discussions autour du sujet de la santé naturelle que j’ai eues au fil des années, et notamment ces deux dernières avec le coco.

Alors que j’ai toujours joui d’une bonne santé, je me rends compte avec le recul que j’avais beaucoup de signes de toxicité étant jeune : pertes blanches à l’adolescence, règles irrégulières, ovaires polykystiques, SPM carabiné (surtout au niveau de l’humeur et de la poitrine), boutons/acné, ongles striés, digestion douloureuse, ballonnements, etc. Rien de bien grave en soi, mais pleins de symptômes qui ne sont pas toujours pris au sérieux par le corps médical alors qu’ils font partie des symptômes bien connus en naturopathie.

Au fil des ans, les médecins m’ont proposé des crèmes très agressives à mettre sur la peau contre les boutons, des gels à base d’hormones contre les kystes et, pour régulariser les règles, l’incontournable pilule donnée en 5 minutes à l’âge de 17 ans. A part pour la pilule qui présentait d’autres indications évidentes, je n’ai jamais senti que ce qui était contenu dans un comprimé ou une crème allait me guérir de quoi que ce soit et je ne suis quasiment jamais allée chercher les produits à la pharmacie, comptant sur la nature pour régulariser les choses. Mais c’était sans connaître les principes de base de la naturopathie : alimentation et boisson saines, exercice physique (si possible dans la nature), sommeil de qualité, « sérénité de l’esprit » selon la formule de Robert Masson. Je voulais me sentir mieux, mais je ne savais pas quoi faire.

Heureusement qu’un bon ange me guidait : à 20 ans j’ai commencé la pratique du yoga, à 25 ans, après un premier voyage en Inde l’année précédente, je découvrais l’Ayurveda et les médecines naturelles. J’arrêtai le lait, commençai à pratiquer la méditation et devenais végétarienne.

 Grâce à ma professeure de danse de l’époque, Muriel Jaër, je découvrais aussi d’autres façons d’explorer le corps et ses mouvements, ainsi qu’une façon de s’alimenter et de concevoir la santé totalement nouvelles pour moi.

En 20 ans, je peux compter sur les doigts des deux mains le nombre de fois où j’ai dû aller voir un médecin. Et malheureusement je dois avouer ici que pas une seule fois depuis que nous avons quitté la capitale où j’allais voir une médecin allemande pleine de pratique et de sagesse, je n’ai réussi à trouver ce que je cherchais en allant chez le médecin généraliste. Pas ou peu d’écoute, aucune question qui mettrait en perspective les symptômes énoncés, pas de suivi, à peine un diagnostic… C’est quand même étonnant à mes yeux de faire autant d’années d’études, d’avoir prêté le serment d’Hippocrate, pour en arriver là. A croire que la jeune génération de médecin n’aime pas ses patients, et souhaite juste s’en débarrasser le plus rapidement possible. Le conditionnement est absolu et rares sont les médecins qui sont ouverts à des thérapies différentes. Louis Fouché, médecin-anesthésiste lui-même, en parle très bien notamment dans cet échange avec Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, lui-même une figure qui nous aura permis de traverser ces deux dernières années sans perdre la boule.

En parallèle, j’ai aussi vu les cas de ma grand-mère et de ma mère, toutes deux ayant servi de cobayes à l’industrie pharmaceutique par l’intermédiaire de leur médecin-traitant pendant des décennies. A un moment, ma grand-mère n’arrivait même plus à se verser un verre d’eau, ne parvenant plus à coordonner ses mouvements correctement. Un membre de la famille vivant à l’étranger et apprenant cela, a demandé à avoir l’ordonnance de ma grand-mère pour la faire lire par son propre médecin. Ce dernier n’a pas réussi à savoir de quoi elle souffrait tellement les indications des médicaments prescrits étaient contradictoires. J’ai également vu ma mère prendre les uns après les autres tous les « nouveaux médicaments » sur le marché, toutes ces pilules soi-disant miraculeuses, qui pour la plupart lui apporté tout un tas d’effets secondaires et pas une fraction du bénéfice escompté. Jamais ses médecins, psychiatres et autres ne lui ont posé de questions sur son parcours de vie, sur l’éventuel élément déclencheur de son état mental, sur son alimentation et son mode de vie ; jamais ils ne lui ont conseillé d’entamer une thérapie… C’est aberrant.

Ce sont ces deux exemples proches ainsi que l’incapacité des médecins que j’ai été amenée à voir au fil des années qui m’ont convaincu qu’il y avait sans doute une autre voie. Celle de la souveraineté sur son propre corps et sa santé. Ce n’est qu’à ce prix que la véritable guérison (et non seulement la suppression des symptômes) peut avoir lieu. Le plus souvent, et surtout quand il s’agit de pathologies lourdes, il s’agit pour la personne de changer son mode de vie de fond en comble. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne peut pas s’attendre à aller mieux si on ne change rien et qu’on se contente de prendre des médicaments conventionnels qui ne feront, dans la plupart des cas, que renforcer la charge toxique déjà présente dans le corps. Les histoires de guérisons par les méthodes naturelles qu’on peut lire ici et là impliquent toute un changement profond non seulement du mode de vie, mais de niveau de conscience : alors qu’on avait vu son corps comme une machine, voire comme un ennemi, on apprend à l’écouter, à entrer en harmonie avec lui, à s’incarner différemment.

Plus j’ai appris, plus j’ai expérimenté, plus j’ai eu l’impression de reprendre mon pouvoir sur ma santé. Même si au départ on part tous avec une constitution différente et potentiellement des faiblesses qui sont parfois difficiles à vivre, il est toujours possible d’améliorer les choses. Mes dernières découvertes sont le livre de James Nestor (Respirer) et celui de Wim Hof, connu dans le monde entier sous le surnom de « The Iceman », mais qui propose beaucoup plus que des exploits dans la neige : une méthode intégrale mêlant exercices de respiration, exposition raisonnée au froid, méditation et concentration mentale qui permet un abaissement de l’inflammation, une meilleure résistance au stress, une amélioration du système cardio-vasculaire et plus d’énergie au quotidien. Je commence tout juste à expérimenter et déjà des résultats sont visibles. C’est fascinant et gratuit ! (Je pense que c’est pour ça qu’en France toutes ces techniques semblent rester plus confidentielles qu’ailleurs, l’industrie pharmaceutique veille).  Quel plaisir, quelle joie de voir que nous avons en nous le pouvoir d’améliorer notre santé sans dépendre du système de « santé »  ou dirons-nous plutôt de « maladie » qui nous est proposé.

Il est temps de reprendre notre pouvoir sur notre corps ! Explorer le très vaste monde de la naturopathie peut sans aucun doute nous y aider.

D’autres articles autour du même thème ici, ou encore là!

Déconnecté.e.s

L’autre jour sur Instagram je suis tombée sur un article d’une blogueuse qui racontait quelles solutions elle avait mises en place pour penser à boire plus d’eau. Oublier de boire de l’eau lorsqu’on en est soi-même constitué à plus de 70 % en tant qu’organisme vivant de la planète Terre, ça m’étonne toujours (même si je sais que c’est fréquent), mais quand j’ai lu qu’elle avait pensé à s’acheter une « gourde connectée », les bras m’en sont tombés. Je ne savais même pas que ça existait.

Une gourde connectée ?? avec rappels d’hydratation envoyés directement sur notre téléphone (puisque lui, c’est bien connu, on l’a toujours sous la main et on ne l’oublie jamais) ? Une gourde connectée qui « calcule et ajuste votre objectif d’hydratation personnalisé en fonction de votre corps et de votre niveau d’activité » ?? Tout ça pour ensuite envoyer les données collectées aux géants de la tech américains via l’appli qui va bien… Ça me désole. J’ai l’impression que l’on robotise toujours plus notre rapport avec notre corps, qu’on cherche à l’optimiser comme une machine à qui l’on demande de ne jamais être en panne et qu’on huile pour notre propre profit.

Et puis cela représente encore un autre fil à la patte. À mes yeux une autre preuve du niveau de déconnexion d’avec notre propre corps auquel on est collectivement arrivés. C’est juste qu’« on oublie de boire » me dira-t-on. Comment est-ce possible ? Je veux bien que dans certaines circonstances spécifiques cela puisse arriver, mais si c’est un état de fait constant, c’est qu’on ne vit plus dans son corps, mais dans sa tête, c’est-à-dire dans son mental. On n’est plus véritablement incarnés. Le corps devient comme une masse encombrante qu’on s’efforce d’oublier, dont on réprime les besoins (combien de femmes souffrent de cystites récidivantes car elles passent leur temps à se retenir), dont on enfouit les tourments avec des comprimés anti-inflammatoires (sans jamais avoir le courage d’aller voir ce qui se cache sous ces douleurs, ces contractures, ces spasmes) ?

C’est qu’on ne lui fait plus confiance à ce corps. Pollué et stressé comme nous sommes, comment pourrait-on encore avoir accès à sa sagesse intrinsèque ? Nous ne voulons plus l’écouter mais nous voulons qu’il fonctionne parfaitement, qu’il ne nous embarrasse pas. Alors qu’on est en « bonne santé », on préfère se faire injecter une solution expérimentale contre une maladie qui ne tue que les personnes âgées et/ou affaiblies (comme la plupart des maladies virales, ce n’est pas une découverte récente), au lieu de prendre ses responsabilités et de prendre soin de son corps. L’essor des maladies chroniques dites de « civilisation » ne sont que le signe de cet état de déconnexion de plus en plus profond.

Ces maladies sont une façon qu’a le corps de se rappeler à nous, de nous dire de s’occuper de lui, de chercher à le comprendre et à le respecter. Nous ne vivons plus en amitié avec nous-même. Déconnectés que nous sommes de nous-mêmes, nous cherchons des solutions à l’extérieur, nous obéissons à des recommandations sans chercher à savoir qui les dicte et dans quelle perspective, nous faisons confiance aveuglément à ce que les médias nous disent, car nous ne sommes plus en contact avec notre boussole intérieure. Ceux qui cherchent à nous manipuler ou tout au moins à nous imposer des choses en fonction de leurs propres intérêts le savent bien que nous sommes déconnectés. De plus de plus : accros aux séries du Netflix, à notre portable, au café et à la clope, voire aux médicaments, aux likes des réseaux sociaux….

Nous nous sommes externalisés. Et c’est dans cette brèche savamment entretenue que les injonctions et les injections s’infiltrent. Pourtant, la langue française ne manque pas d’expression qui nous rappellent que notre corps possède une sagesse intrinsèque intuitive à laquelle il devient urgent, à mon sens, de se reconnecter si on ne veut pas collectivement se laisser mener par le bout du nez…

Utiliser des affirmations positives

Ça fait longtemps que je lis des livres de spiritualité, souvent par des auteur.e.s qui sont rattaché.e.s à des traditions spirituelles bien établies comme le bouddhisme ou l’hindouisme. Je n’ai que très peu abordé la galaxie « new age », jusqu’à récemment. Sans a priori négatif (après tout je suis ascendant verseau), l’image que je m’en suis longtemps faite c’est celle d’une nébuleuse qui regroupe cristaux, rayons cosmiques colorés, canalisations, archanges, « théories quantiques » diverses et variées, loi de l’attraction, orgonites, pouvoir de l’intention, etc.

Et puis la crise actuelle a débuté et j’ai commencé à écouter des personnes qui « canalisent » sur YouTube. Il y a un peu de tout et je n’ai gardé qu’un petit groupe de 3 ou 4 personnes que j’aime bien écouter de temps à autre. Dans l’angoisse et la peur engendrées actuellement par le discours officiel et les médias conventionnels, ça me fait du bien, ça me donne du courage, ça me fait découvrir de nouveaux aspects de la spiritualité. Et c’est comme ça que j’ai commencé à pratiquer quotidiennement des affirmations positives.

Bien sûr, je savais qu’il y avait des adeptes de ce genre de pratiques, mais je n’en ressentais aucun bénéfice quand je m’y essayais. Je me trouvais bête de me dire à moi-même « Je suis parfaitement calme » par exemple, alors que ce n’était absolument pas le cas. C’est que mon terrain était encore trop imbibé de stress et d’angoisse. Un rien semblait pouvoir me déséquilibrer. Depuis quelque temps, grâce à plusieurs modalités, dont la somatothérapie (une merveilleuse découverte de cette année aussi), je sens que mon corps et donc mon mental (car la communication va bien évidemment dans les deux sens) parvient à conserver un état de calme relatif beaucoup plus facilement qu’auparavant.

Depuis quelque temps, en débutant ma méditation du matin, je m’essaie donc aux affirmations positives et j’ai le plaisir et la joie de constater que leur effet est quasiment immédiat sur mon corps, sur mon mental. C’est que nous sommes constitués de 70 % d’eau environ et que depuis les travaux de Masaru Emoto sur la mémoire de l’eau, nous savons que notre intention, nos paroles, les sons, la musique peuvent la « programmer », négativement ou positivement. Cet effet est mesurable et si vous ne connaissez pas, je vous encourage vivement à aller regarder les documentaires disponibles sur ce sujet. C’est absolument fascinant et ça ouvre des perspectives très intéressantes dans les domaines de la santé et de la spiritualité.

Contrairement à la méthode Coué à laquelle on fait souvent référence avec un petit rire sarcastique, les affirmations positives ne nient pas l’état dans lequel on se trouve, en essayant de changer notre point de vue par la seule force du mental. Au contraire, il s’agit à mes yeux d’entrer en profonde résonance intérieure, il s’agit de réconcilier le corps et l’esprit dans une même harmonie bienfaisante, créatrice de cohérence et donc de santé globale (physique et émotionnelle).

J’aime tout particulièrement les affirmations suivantes, qui sont pourtant très basiques, mais plus le message est simple et direct, mieux ça vaut : « Je suis parfaitement calme », « Je suis en parfaite santé », mais aussi « Je suis remplie de lumière divine », « Je fais confiance »… L’idée est de se visualiser en même temps comme si nous avions déjà atteint l’état visé dans l’affirmation.

A force de les pratiquer quotidiennement, les affirmations « reprogramment » notre subconscient et nos cellules, les amenant progressivement à vibrer de plus en plus haut. Ces pensées positives peuvent réorienter nos circuits neuronaux dans des directions plus porteuses, qui finiront par avoir un impact global sur notre vie et nos relations, par le biais cette fois du pouvoir de l’attraction. La qualité de notre vibration détermine en effet la qualité de notre vie.

J’ai bien l’impression qu’au vu de l’époque que nous traversons à l’heure actuelle, les affirmations positives représentent un outil simple, gratuit et efficace dont nous pouvons tous.tes bénéficier…

Et vous, connaissez-vous cette pratique ? Utilisez-vous des affirmations positives ?… Au plaisir de vous lire !